SÉQUENCE
42 - DANS LE BUREAU DE JEAN-PHILIPPE – INT./JOUR
De retour
dans son bureau, il prend sa veste qu'il pose sur le bureau. Avec une
paire de ciseaux, qu'il sort d'un tiroir, il découpe un morceau de
la doublure de sa veste.
Il déchire un morceau d'adhésif gris qu'il colle à l'intérieur de sa veste là où il venait de retirer un morceau de doublure qui se situait en haut du thorax du côté gauche. Puis il reprend les ciseaux et avec la pointe fait un trou à travers l'adhésif et le tissus. Il était en train de finir la perforation, quand on ouvre la porte, ce qui le fait sursauter et il manque de peu de se blesser avec la pointe des ciseaux. Il débarrasse précipitamment son bureau et met sa veste sous son bureau avec les ciseaux et l'adhésif.
Il déchire un morceau d'adhésif gris qu'il colle à l'intérieur de sa veste là où il venait de retirer un morceau de doublure qui se situait en haut du thorax du côté gauche. Puis il reprend les ciseaux et avec la pointe fait un trou à travers l'adhésif et le tissus. Il était en train de finir la perforation, quand on ouvre la porte, ce qui le fait sursauter et il manque de peu de se blesser avec la pointe des ciseaux. Il débarrasse précipitamment son bureau et met sa veste sous son bureau avec les ciseaux et l'adhésif.
VICTOR
Salut, tu
n'aurais pas vu mon portable? Je croyais l'avoir mis dans le tiroir
de mon bureau, comme d'habitude, mais il n'y est pas.
JEAN-PHILIPPE
(essayant
de paraître calme)
Bonjour
Victor, non, je ne l'ai pas vu, tu l'as peut-être oublié chez toi.
VICTOR
Impossible,
je m'en suis servie dans la voiture ce matin. J'ai été voir si je
ne l'avais pas laissé dans ma voiture ou dans la salle de pause,
mais non, rien. On a dû me le voler.
JEAN-PHILIPPE
Tu ne crois
pas que tu conclus un peu vite.
VICTOR
(perdant
son calme)
Arrêtes de
croire que tout le monde est aussi honnête que toi. J'ai bien vu
cette racaille lorgner sur mon portable.
JEAN-PHILIPPE
De qui tu
parles?
VICTOR
De Rachid
bien sûr, de qui d'autre. Ils mettent un costume, on leur offre un
boulot, mais ça ne change
rien, une racaille reste une racaille.
JEAN-PHILIPPE
Comment
peux-tu dire ça et tu n'as aucune preuve. Et puis, n'importe qui
aurai pu te le voler.
VICTOR
Il a déjà
dû le refiler à un de ses frères pour qu'il le revende.
JEAN-PHILIPPE
De quel
frère tu parles, il est fils unique. Tu le saurais, si t'arrêtais 2
minutes de te regarder le nombril!
Victor
regarde Jean-Philippe avec un air ahuri.
VICTOR
Qu'est-ce
qui te prends? Tu t'es levé du pied gauche?
JEAN-PHILIPPE
Quelque
chose comme ça! Bon, tu voulais savoir si j'avais vu ton portable,
je t'ai répondu, alors maintenant, si tu pouvais me laisser, j'ai du
boulot.
VICTOR
Ça va, ça
va. Je te laisse. T'auras qu'à dire à ton pote Rachid que si je
retrouve mon portable dans ses affaires. Il ne lui restera plus qu'à
préparer ses bagages pour prendre le prochain charter direction son
pays de dégénérer.
JEAN-PHILIPPE
Et si tu la
fermais un peu de temps en temps, ça nous ferait des vacances. T'as
pas remarqué que t'étais le seul à rire à tes blagues et que tes
commentaires et jugements à l'emporte-pièce, ça emmerde tout le
monde, ici.
Victor le
regarde comme s'il le voyait pour la première fois et sort en
claquant la porte. Jean-Philippe reste un moment la tête dans les
mains.
JEAN-PHILIPPE
(à
lui-même)
Depuis le
temps que j'en rêvais, ça fait du bien.
Il ressort
sa veste, les ciseaux et l'adhésif de sous le bureau et vérifie le
trou qu'il avait fait. Il le rectifie un peu et quand le résultat
lui convient, il sort le portable de Victor du tiroir de son bureau
et regarde où se trouve l'objectif de la caméra. Il positionne
l'objectif en face du trou qu'il a pratiqué dans sa veste et fixe le
portable avec de l'adhésif.
SÉQUENCE
43 - DANS LE COULOIR DE L'ENTREPRISE – INT./JOUR
JEAN-PHILIPPE
Oui,
qu'est-ce que tu veux?
RACHID
C'est
Victor, il fait un scandale en prétendant qu'on lui a volé son
portable et il dit aussi que t'es devenu fou.
JEAN-PHILIPPE
Qui sait? A
mon avis, il le retrouvera bientôt son portable et tu le connais, si
ce n'était pas pour ça, il aurait trouvé autre chose pour piquer
sa crise. Et je ne suis pas devenu fou, je lui ai juste dit de fermer
sa gueule et de nous lâcher un peu avec ses conneries.
RACHID
Tu lui as
vraiment dit ça?
JEAN-PHILIPPE
En résumé,
oui.
RACHID
Bravo, là
tu m'épates!
(rire)
JEAN-PHILIPPE
Je sais, je
me suis toujours écrasé devant lui, c'était une grosse erreur.
J'ai rectifié le tir et n'hésite pas à faire pareil, ça fait un
bien fou.
RACHID
D'accord.
Je ne te retarde pas plus longtemps, tu as l'air pressé. Espérons
que Victor va vite retrouver son portable et se calmer. Il essaie de
faire croire à tout le monde que c'est moi qui l'ai volé.
JEAN-PHILIPPE
Oui, je
suis sûr qu'il va le retrouver. Ne t'en fait pas pour ce qu'il dit,
au final, c'est à lui qu'il fait du tort à accuser les gens sans
preuve. Il se ridiculise tout seul, comme toujours. Personne ne pense
que c'est toi qui l'a volé.
RACHID
Merci
Jean-Phi, ça me rassure. Alors à plus tard.
JEAN-PHILIPPE
Oui, c'est
ça, à plus tard.
Jean-Philippe
se dirige vers l'accueil.
A suivre...
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