Une mort de rêve – Episode 2

DANS LA CUISINE CHEZ JEAN-PHILIPPE

Jean-Philippe est assis à la table de la cuisine devant une tasse de café. Il est en train de se faire une tartine, quand il entend son téléphone portable sonner. Machinalement, il garde la tartine pleine de confiture à la main et commence à la manger en sortant de la cuisine pour aller chercher son portable.

DANS LA CHAMBRE DE JEAN-PHILIPPE

Le téléphone continu de sonner quand Jean-Philippe arrive dans sa chambre avec sa tartine à la main. Le téléphone portable est sur la table de chevet à côté du réveil. Jean-Philippe prend le portable de sa main libre et répond.

JEAN-PHILIPPE

Allo oui?...

La confiture commence à couler de la tartine.

JEAN-PHILIPPE

C'est vrai?...

Jean-Philippe s'assoie sur le lit et de la confiture tombe sur le couvre-lit. Il le remarque.

JEAN-PHILIPPE

Merde!... Non, j'ai mis de la confiture partout... Oui, OK à tout-à-l'heure.

Il raccroche et repose le téléphone sur la table de nuit. Il prends un mouchoir dans la boîte juste à côté et essaie d'enlever la confiture, tout en finissant de manger sa tartine. Comme il reste une tâche, il enlève le couvre-lit et le met par terre dans le coin près de la porte de la chambre.

JEAN-PHILIPPE

(à lui-même)

Tante Jackie va m'assassiner si elle voit ça. C'est sûrement mon inconscient qui cherche à se débarrasser de cette horreur. Si elle ne venait pas faire le ménage, ça fait longtemps que cette chose aurai fini au fond d'un placard, dans le meilleur des cas. Luce aurai pu prendre cette vieillerie quand on a divorcé plutôt que de prendre la collection de DVD!

Jean-Philippe prend son portable avant de sortir de la chambre.

A L'ENTRÉE D'UN IMMEUBLE DE BUREAUX

Jean-Philippe entre dans l'immeuble de bureau. Dans l'entrée, il y a un portique et des tourniquets. Pour franchir le tourniquet, Jean-Philippe sort ses clefs, son porte-feuille et son portable qu'il pose sur le plateau devant LE VIGILE.

LE VIGIL

Bonjour.

JEAN-PHILIPPE

Bonjour.

Il passe le portique et reprend ses affaires. Il se dirige vers les tourniquets. Il sort son passe, le met dans le lecteur et franchit le tourniquet. Il se dirige vers les escaliers.

ACCUEIL DE L'ENTREPRISE DE JEAN-PHILIPPE

Jean-Philippe arrive devant le bureau de l'accueil, derrière lequel se trouve ANGÉLIQUE, une jeune femme début trentaine en tailleur.

JEAN-PHILIPPE

Bonjour Angélique. Comment allez-vous?

ANGELIQUE

Bonjour Monsieur Martin. Je vais très bien et vous?

JEAN-PHILIPPE

ça va. Vous pouvez m'appeler Jean-Philippe, je vous l'ai déjà dit.

ANGELIQUE

Oui, c'est vrai. Il me faut un peu de temps pour m'habituer. Dans mon ancienne entreprise, on n'avait pas le droit d'appeler nos collègues par leur prénom.

JEAN-PHILIPPE

Ah oui? Ça devait être curieux. Et vous vous plaisez ici?

ANGELIQUE

Oui, ça se passe très bien. Tout le monde est très gentil.

VICTOR, un homme fin quarantaine, entre dans le hall.

VICTOR

(sur un ton irrité)

Non mais, depuis les travaux au 4e, on se croirait au Pentagone, à quand la fouille corporelle intégrale!

ANGELIQUE

Bonjour Monsieur... euh... Victor. Il paraît qu'il y a eu des menaces et que c'est pour ça que la sécurité a été renforcée.

VICTOR

Si ça continue, on ne pourra plus aller nulle part sans passer 50 contrôles!

JEAN-PHILIPPE

Bonjour Victor. Les contrôles ne sont pas bien méchants et c'est pour notre sécurité.

VICTOR

Salut Jean-Phi! Ouais, c'est ce qu'ils disent.

 

A suivre...

 

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